Ecologie & Physiopathologie des Protozoaires Intestinaux
Eric Viscogliosi a obtenu son doctorat en biologie/protistologie en 1992 à l'Université de Clermont-Ferrand et a obtenu l'Habilitation à Diriger des Recherches (HDR) en 1997 dans la même université. De 1992 à 1994, il a effectué un stage post-doctoral à l'Université Rockefeller de New York dans le laboratoire de Biochimie des Parasites dirigé par le Pr Miklos Müller (ancien laboratoire du Pr Christian De Duve). Il a ensuite obtenu un poste de chercheur permanent au CNRS en 1994 après une courte période en tant que professeur à l’Université. Jusqu'en 2000, il a développé ses recherches à Clermont-Ferrand, New York et Tokyo (professeur et chercheur invité) sur le cytosquelette, la morphogenèse, les enzymes anti-oxydantes et l'évolution du groupe de protozoaires des trichomonadines. Il a ensuite rejoint l'Institut Pasteur de Lille dans l'unité Inserm U547 dirigée par le Pr Monique Capron en 2000 puis le CIIL depuis 2010 en tant que chef d'équipe. Eric Viscogliosi est Directeur de Recherche au CNRS et travaille actuellement comme responsable de l'équipe Écologie et Physiopathologie des Protozoaires Intestinaux, concentrant ses principales activités de recherche sur l'épidémiologie, la transmission et la physiopathologie des parasites Blastocystis et Cryptosporidium.
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ECOPHIP concentre ses activités de recherche sur l'épidémiologie, la transmission et la pathogénicité des protozoaires intestinaux Blastocystis et Cryptosporidium.
ECOPHIP concentre ses activités de recherche sur les protozoaires parasites intestinaux Blastocystis et Cryptosporidium, qui représentent actuellement des problèmes socio-économiques et de santé publique majeurs. Ces deux parasites sont responsables d'infections gastro-intestinales qui, dans le cas de Cryptosporidium, peuvent être graves voire mortelles chez les enfants et les patients immunodéprimés. Cependant, ces parasites sont encore peu étudiés et généralement négligés par les autorités sanitaires, alors que peu ou pas de traitements sont efficaces contre ces parasites. De plus, ces deux parasites, présentent une grande diversité génétique et peuvent coloniser de nombreux hôtes. Ainsi ils représentent également des modèles pertinents pour étudier une question biologique majeure dans le domaine de l’écologie de la santé: quelle est la nature de la diversité génétique de ces parasites et son impact sur la circulation et la pathogénicité des différentes espèces, sous-types et génotypes ? Les travaux actuels et futurs d'ECOPHIP, qui ont la particularité de combiner "études de terrain" et "recherche en laboratoire", visent à clarifier l'épidémiologie moléculaire de ces parasites (Objectif 1), leur circulation dans les populations humaines et animales ainsi que dans l'environnement (recherche des facteurs de risque de transmission) (Objectif 2) et leur physiopathologie tout en identifiant les molécules et mécanismes impliqués dans la pathogénèse de ces parasites (Objectif 3). L'objectif d'ECOPHIP est de proposer des stratégies pour mettre en œuvre des mesures urgentes de prévention et de contrôle afin de réduire de manière significative l'incidence de ces parasites.
Pour mener à bien ses activités, ECOPHIP combine l'épidémiologie moléculaire et la phylogénie, la génomique comparative, la transcriptomique et la protéomique, la métagénomique et les approches de biologie cellulaire et moléculaire, tout en développant des modèles d'étude in vivo, ex vivo et in vitro. ECOPHIP a développé un large réseau de collaborations régionales, nationales et internationales. Enfin, en raison de sa rare expertise en protistologie, ECOPHIP est sollicitée pour des collaborations spécifiques, notamment dans le cadre de l'identification moléculaire de protozoaires parasites d'intérêt en santé humaine ou animale ou en tant que coordinateur / partenaire de projets financés dans les domaines de la parasitologie (parasites des poissons) et de l’écologie environnementale.